Transco

Pour le texte en français, voir un peu plus bas.

The Transco will probably be remembered as one of the greatest graffiti galleries in Montreal because of the size as well as the quality of the collection that was created within its walls. Rarely before had our city seen so many pieces of quality graffiti in one place. The collection of works which came to life inside the Transco was impressive in size because of the sheer dimensions of this warehouse complex (40 000 square meters), but also in quality because the building was demolished before lack of available free walls forced writers to go over each other’s works, and before the arrival of too many writers of lesser talent.

This huge warehouse, taking up most of the block within the streets St-Laurent, Chabanel, Esplanade and Louvain in today’s fashion district, started off as a military complex. It was built in 1943 by the Canadian Defense and was originally used for parachute packing for the army. After the war ended it served as an administrative office of military equipment. In the 1950s it was sold to private interests. Before its doors closed at the very beginning of 2013 it had served for a number of years as a distribution centre for the Transco Plastic Industries Inc. For over two years following its closing, the complex seems to have been visited only by urbex photographers and by an ex-employee who would squat there on and off. Around the end of May 2015 the RCD crew discovered the place with its huge rooms and thousands of square meters of virgin walls. For a few weeks they were the only ones in there, until some point into July when the SIK crew arrived. They first made it onto the roofs where they left a bit of art, then soon enough found a way in.

Because the site was easily accessible and many entryways into the buildings had been created, the gallery developed very quickly and most of the collection was created from August to November 2015. An impressive number of Montreal as well as visiting writers checked the place out at least once during that period. The place has even been used for fashion photography and for the filming of music videos. At the end of November 2015 the owners had a fence put up around the complex. That, with the arrival of winter, brought activity to a near-standstill. But the existence of a few secret entryways and the mellowness of the 2015-2016 winter have made it possible for the more dedicated writers to keep on creating there and for graffiti fans such as myself to keep on documenting the evolution of the Transco’s impressive collection.

In February 2016 teams arrived on the premises to prepare the buildings for demolition. They started by emptying the place of anything that may have still been useful and removed the asbestos inside its walls. Demolition started in the middle of March and at the end of July nothing was left of one of Montreal’s greatest graffiti galleries but a few piles of debris waiting to be cleared out.

My image gallery for the Transco features over 400 photos, mainly burners with a selection of throws and tags, plus a few general shots of some of the rooms. Because of its size, I had to split it up into 4 sections:

La Transco passera probablement à l’histoire comme étant une des plus grandes et des meilleures galeries de graffiti que Montréal aura connues. Notre ville avait rarement vu une aussi impressionnante quantité et qualité d’oeuvres de graffeurs en un seul endroit. La collection qui s’y est développé s’est démarquée par sa taille, étant donnée la superficie de ce complexe de salles et d’entrepots (40000 mètres carrés), mais aussi par sa qualité puisque l’endroit a été rasé avant que le manque d’espace ne pousse les graffeurs à passer par-dessus les oeuvres des autres artistes, et avant l’arrivée d’une trop grande quantité de graffeurs de moindre talent.

Cet immense complexe d’entrepots, situé à l’intérieur du quadrilatère délimité par les rues St-Laurent, Chabanel, Esplanade et Louvain dans le quartier de la mode, a d’abord été un complexe militaire. Il a été construit en 1943 par la Défense Nationale et a originellement servi à l’emballage de parachutes pour l’armée. A la fin de la guerre il a été converti en centre de gestion d’équipement militaire. Il est passé à des intérêts privés dans les années 1950. Au cours des années précédant sa fermeture au début de 2013, le complexe servait de centre de distribution pour les Industries de Plastique Transco Inc. Pendant plus de deux ans suite à sa fermeture l’endroit semble n’avoir été visité que par des photographes d’urbex ainsi que par un ancien employé qui y squattait à temps partiel. Vers la fin de mai 2015 le RCD crew a découvert l’endroit avec ses énormes pièces et ses milliers de mètres carrés de murs vierges. Ils ont été les seuls visiteurs jusqu’à ce que le SIK crew d’Ahuntsic découvre aussi l’endroit en juillet 2015. Ces derniers sont d’abord arrivés par les toits, y ont fait quelques pièces, puis ont éventuellement découvert une voie d’entrée.

Le site étant relativement facile d’accès et plusieurs voies d’entrée ayant été créées, la galerie s’est ainsi très rapidement développée et l’essentiel de la collection s’est constituée au cours des mois d’août à novembre 2015. Une très grande quantité d’artistes s’adonnant au graffiti à Montréal y est passée pendant cette période. Des équipes sont même venues y filmer des vidéos ou y faire de la photo de mode. Vers la fin de novembre les propriétaires du complexe ont cloturé l’endroit et l’hiver est arrivé, ce qui a ralenti l’activité considérablement. Mais l’existence de points d’accès demeurés relativement secrets et la clémence de l’hiver 2015-2016 ont permis aux plus tenaces de continuer à venir y pratiquer leur art et aux amateurs de graffiti tel que moi de continuer à documenter l’évolution de cette incroyable collection.

En février 2016 sont arrivées des équipes ayant le mandat de préparer l’édifice à être démoli. Celles-ci ont d’abord vidé le complexe de ce qui y avait été laissé et ont retiré l’amiante de ses murs. La démolition a débuté au milieu du mois de mars et à la fin juillet il ne restait plus rien d’une des plus grandes galeries de graffitis que Montréal a connue.

Ma galerie-photo pour la Transco contient plus de 400 pièces, principalement des graffitis burners avec une sélection de quelques pièces plus rapides, plus quelques photos générales de l’endroit. Etant donnée sa taille, j’ai dû diviser la galerie en 4 sections:

Esplanade side, right before the place was ‘discovered’ by graffers. Photo © Google Street View.

Louvain side. Photo © Google Street View.

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